•  


    Je suis bien vieille, là devant mon miroir.

    Je ne veux que voir, cette petite fille que j’étais.

    Je me dis en marmonnant, en m’émerveillant.

    Qu’est-ce que j’étais belle étant enfant

     

    Mon reflet est juste le temps de mes souvenirs.

    Et devant moi, ma vie défile.

    De petites tresses, au cheveu blond lissé

    Devenu couleur poivrée et mal coiffé

     

    De ma peau lisse de ma jeunesse

    Mon visage est devenu, en ce jour tout plissé.

    De ma vigueur d’antan

    J’en suis devenue à être flétrie.

     

    De mon regard remplis d’insouciance

    Au fil des années, celui-ci est devenu assurance.

    Et je respire encore à cette enfance.

    Oubliant en ce soir mes souffrances

     

    Combien de temps et d’heures à me contempler

    Les heures et les jours me sont compté.

    Mais je garde foi, une fois là-bas.

    Dans ce paradis qui sera le mien, ce sera un repos bien mérité.

     

    Quand le trait de la mort viendra à moi

    Que la porte s’ouvrira vers la lumière

    Ne sois pas triste et souris-moi.

    Ne t’inquiète pas, je ne serais pas loin de toi.

     

    Petite, toi et moi ne serons plus qu’un

    Je te tiendrai la main et ensemble on continuera le chemin.

    Dans ce grand jardin rempli de fleurs

    Toutes les deux, ce sera le grand bonheur.

     

    Encore un souffle, encore une heure

    L’horloge tourne avant que je ne me retourne.

    Sur mon lit, je vais m’allonger sans trop tarder.

    Fermer les yeux et encore un peu rêver avant de m’en aller

     

     

     

    ©Christiane

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  •  

     

    La musique a une âme à elle seule.

    Elle m’accompagne dans ma vie.

    Dans mes moments de folies, elle me fait danser, elle me fait chanter.

    Dans mes instants de solitudes, de mélancolies et de douleurs, elle m’accompagne dans mes pleurs.

     

     

    Chaque mélodie à son histoire

    Une histoire d’amour, de joies

    Une naissance, un deuil

    Elle nous laisse des émotions en notes et en chansons.

     

     

    La musique est à l’âme.

    Ce que l’été est à la fleur

    Je m’y réfugie lors de mes souvenirs.

    Lorsqu’elle me parle et m’emporte dans un autre temps

     

     

    Quel merveilleux langage que j’aime ouïr

    Peu importe l’instrument qu’il soit à corde ou à vent.

    Le rythme endiablé ou harmonieux d’une romance

    Musiciens, chanteurs, orchestres, chorales qu’importe, elle nous transporte

     

     

    Un monde sans musique, est comme un monde sans amour.

    Écoutez autour de vous, n’entendez-vous pas le chant.

    De l’oiseau qui siffle, le doux brouhaha de la pluie

    Tous ces sons que la nature nous offre, c’est cela aussi la musique

     

     

    Une mélodie a la puissance de guérir.

    Une merveilleuse thérapie sans frontière

    Une musique, une chanson que nous fredonnons

    Qui nous appelle et met des émotions sur nos pensées.

     

     

    Tous ces airs et chansons dans ma tête

    Tous ces paroliers et poètes

    Tous ces troubadours depuis des siècles

    Qui nous ont transportés et bercés

    dans cet univers magistral.

     

     

    Tant que mon cœur battra, la musique résonnera.

    Tant que l’amour existera, le soleil brillera.

    Une guitare, un piano, un violon pourquoi pas

    Que ce soit en duo, en trio ou un orchestre,

    le musicien, le chanteur interprètera.

     

     

    Rassemblons-nous le jour de la fête de la musique.

    Quelques notes par ci, et par là, combleront.

    Ce bel art, on l’entendra partout

    Pour la joie, le bonheur de se réunir, apprécie les artistes.

     

     

    La musique en haut de l’affiche

    Classique, pop, rock, variétés

    Folklorique, la musique, c’est fantastique

    Vivons amplement sous l’effet musical et des voix

    Pour faire taire les violences et les guerres

     

    ©Christiane

     

     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    5 commentaires
  •  

     

      

    Je t’ai aimé déraisonnablement.

    Tout simplement parce que tu es toi et pas un autre.

    Tu n’es pas jeune, ni le plus bel apollon.

    Tu n’es pas parfait et moi non plus.

     

     

    Je t’ai rencontré et nos yeux se sont croisés.

    Je suis tombée sous le charme de ton regard si bleu.

    On s'est présenté, on a longuement discuté.

    De confidences en confidences, on s'est rapproché.

     

     

    Friand l’un de l’autre par notre attirance corporel

    On s'est donné l’un et l’autre du plaisir.

    Cette envie qui nous rassasie d’une faim incontrôlable

    Un besoin continuel de ce charnel devenu un rituel

     

     

    Tu as utilisé tant de mots insensés.

    Que tu as éveillé en moi des sensations oubliées

    J’aurais aimé que tu sois l’homme de ma vie.

    Mais ma situation personnelle ne le permettait pas.

     

     

    Tout au long de ces années, je t’ai épousée.

    Dans nos approches sensuelles

    Dans mes poèmes de mes plus beaux étés

    J’ai construit une romanceà travers toi.

     

     

    J’ai été trop possessive d’un amour.

    Qui n’existait qu’à travers moi.

    Je n’avais pas le droit d’être jalouse.

    Mais j’avais tellement le blues de toi.

     

     

    Je ne voulais pas qu’une simple amitié.

    Car mon amour est si fort que chaque jour, je pense à toi

    Je m’en veux terriblement de t’avoir accaparé.

    Te privant souvent de ta liberté pour agir selon mes désirs

     

     

    Je me hais, et je pleure, mais aimer.

    Ce n’est pas ainsi que je l’avais imaginé.

    Si seulement, une seule fois, tu m’avais dit, je t’aime

    Mais ma solitude a pris le dessus à t’appeler à chaque fois au secours.

     

     

    Malgré notre sale caractère respectif

    Cette attirance qui nous faisait revenir vers l’autre

    Tu as été un homme doux et merveilleux.

    Confiant et patient, et moi si peu dans notre relation

     

     

    Comment ne pourrais-je pas encore t’aimer ?

    Malgré le mal que tu m’as fait quand tu m’as quitté

    J’ai continué à t’adorer en silence, mais mon cœur fut rongé, blessé.

    Je ne pensais plus qu’à la mort, ma délivrance, mais tu es parti le premier.

     

     

    Ô toi mon amour, qu’est-ce je t’ai aimé

    Aujourd’hui, l’amour en moi existe encore.

    Mais je ne parviens plus à le donner.

    Et je ne veux pas blesser quiconque et le laisser espérer.

     

     

    Je laisse juste mes poésies de rêves.

    Pour combler ce manque de toi

    Je vis et survis de par mes souvenirs.

    Et du présent sans plus rien attendre.

     

    ©Christiane

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

     

    Chaque chemin de vie est différent

    et on ne sait jamais ce qui nous attend

    Il y a des gens qui nagent continuellement dans le bonheur

    Il y a des femmes qui se morfondent dans la douleur

     

     

    Il est difficile, le chemin de vie d’une femme

    Ils sont brefs, les moments d’insouciance

    Nous n’avons pas eu ou peu de jeunesse.

    Nous ne connaissons que très peu de vraies joies

     

     

    Et les vraies joies sont qu’éphémères

    à croire que rien ne doit durer

    se sentir aimer , des envies de s’évader

    en un instant , tout part en fumée

     

     

    Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons.

    À nous de trouver une solution pour rendre nôtre vie supportable.

    Mieux encore, pour rendre nôtre vie acceptable.

    C’est ce que j’ai fait, moi, durant toutes ces années.

     

     

    J’ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.

    Le coeur blessé, rendu cruel par la souffrance,

    ramène sans cesse l'âme égarée au souvenir de l'amour perdu.

    Et aujourd’hui encore , je pleure de ce que j’ai si peu vécu

     

     

    La monotonie s’installe quand plus personne n’écoute

    On se sent seule lorsqu’il n’y a plus qu’un monologue

    Quand on se sent ignorée de tous et toutes

    La monotonie est équivalent à une prison et dans la cour je tourne en rond

     

     

    Chaque journée j’ essaye de me convaincre

    que la vie est rose et belle

    je souris pour ne pas pleurer

    je m’isole , je me tais , et un jour on meurt

     

     

    Je lève mon pouce a tous les vrais amis qui m'entourent !

    Je pointe mon index vers le ciel pour tous ceux qui nous ont quitté !

    Je lève mon majeur pour tous les faux culs qui empoisonnent mon air !

    Je tends mon annulaire pour ma moitié qui souvent me fait taire et ridiculise, et qui croit savoir tout

    Et enfin j'emploie mon auriculaire pour me déboucher les oreilles de toutes les conneries que j'entend.

     

     

    Le chemin de vie d’une femme

    n’est pas toujours ce que l’on croit , que l’on espère

    chez moi , c’est l’angoisse , la fureur

    mais il existe encore cette douceur que j’offre en bouquet de fleurs

     

    ©Christiane

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  •  

     

     

    Quel plus beau métier du monde

    Tu as été un papa polyvalent.

    Tu m’as appris tout ce qui était important.

    Avec une certaine valeur, tu as une grande place dans mon cœur.

     

     

    Oui, ce jour, tu n’es plus à mes côtés.

    Quoique dans le ciel, tu l’es malgré tout plus que jamais

    Je ne sais plus t’embrasser, te toucher.

    Mais je te remercie de m’avoir tant apporté.

     

     

    Ô mon papa d’amour

    J’ai encore tant de souvenirs dans ma tête.

    De nos promenades, et des fêtes que tu m’as offert

    De ta vigueur, à travailler nuit et jour

     

     

    Il n’y aurait pas assez de mots pour te décrire.

    Tu as toujours été là pour moi.

    Pour que je ne manque de rien

    Toujours à me conseiller pour mon bien

     

     

    Tu n’étais peut-être pas le grand bricoleur.

    Mais tu avais un grand cœur.

    Tu m’as appris la justice, les injustices, les vraies valeurs.

    Mais avec tendresse, tu m’as aimé, élevée pour être la femme que je suis

     

     

    Amour, tendresse

    Respect, justice

    Savoir réfléchir, avant d’agir

    Autant d’aspects de la vie, tu as su me les apprendre

     

     

    Quant à la sagesse, j’ai fait de mon mieux.

    Certaines situations fait que l’on ne garde pas toujours son sérieux

    Nous apprenons souvent de nos erreurs.

    Ce qui ne nous empêche pas d’avoir du cœur

     

     

    Ô toi mon papa

    Ne crois pas que je t’ai oublié.

    Aujourd’hui comme les autres jours, tu es moi

    Bonne, fête papa, c’est toi qui es l’honneur aujourd’hui

     

     

    ©Christiane

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

      

     

    Tu as caressé mon âme à l’encre de l’espoir.

    Me laissant les mots les plus doux

    Déposer tes sentiments sur du papier

    Mais un soir, tu as tout chiffonné et les a brûlés.

     

     

    Tu as caressé mon corps à l’encre de tes désirs.

    Me laissant des instants d’immenses soupirs

    Des sensations à me faire jouir

    Un amour frénétique, fantasmagorique

     

     

    Des jours et des nuits, tu m’as dévoilé

    Tes envies sous l’encre de ta plume

    Et quand je les lis, je m’épuise, mais j’en ris.

    De tes ébats charnels, il n’y en a pas deux comme toi.

     

     

    Je n’arrive plus à puiser cette énergie que tu as.

    Je me sens vaincue par ce combat.

    Un combat d’amour érotique, un amour poétique

    Mais que je n’effacerai pas comme cela

     

     

    Tu as caressé ma passion.

    Tu t’es épanché sur une relation, sur mon imagination.

    De dessiner mes pourtours, d’inventer des figures

    Qui me fait parfois rougir de honte.

     

     

    Tu es l’empreinte indélébile d’une vie.

    D’un passage, d’une aventure

    Qui fait juste rêver les affamées d'amour

    Tu es l’évasion sensuelle d’une essence qui augmente ma libido.

     

     

    J’aime me blottir dans ce que tu me fais ressentir.

    Mais sache que d’amour, de sentiments réels, il n’en est pas question

    Je comprends que tu arracherais, les pages de tes compositions.

    Mais pour moi, les mots imaginés, ne sont purs qu’évasion sans condition.

     

     

    Un amour platonique, une écriture chimérique

    Pour se faire du bien, mais sans lendemain

    Des amants sur la couche, des amants qui se touche

    Qui jouisse, qui éjacule à se faire l’amour sur un bout de papier

     

    ©Christiane

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique