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Jour des morts que l’on commémore
souvent sous un ciel triste et sombre dans l’esprit des vivants
On se souvient et l’on pleure
la disparition de ceux que l’on a aimé
Rassemblement autour d’une tombe
recueillement devant une pelouse encendrée
un endroit qui chaque jour attend de nouveau arrivant
Papa, maman , frères , sœurs , ami(e)s ainsi va la vie
vous n’êtes plus de chair , vous êtes juste poussière
et je suis là présente pourtant chaque jour avec vous
jour des morts que l’on commémore
un rendez-vous de début novembre qui me hante
La loi du temps ou toute vie à cessé
et qui fait revivre chaque moment du passé
que de larmes encore ont ou vont couler
sous un tas de fleurs pour nos défunts bien aimé
Une main sur une épaule pour nous consoler
des bras chauds pour nous entourer
des paroles , des prières , juste un geste
tous avec un regard compatissant sur les âmes en peine
Jour des morts , jour de fête
Ils habitent juste une autre maison
sous un ciel de lumière éternel
ils seront toujours là en nous
Comme les feuilles de l’automne dans les sentiers des cimetières
je m’envole encore dans mes pensées et mes ancêtres me voient renaître
sous un nouveau jour ,ils sont présent dans chaque être
un grain de poussière est un peu de vous
Je veux croire que chaque flamme soit l’espérance de l’âme
que le papillon , l’oiseau , soit le signe de votre présence
La ré incarnation de ce que Dieu à créer
et que chaque chant , chaque cri , chaque élément soit un signe de vous .
Jour des morts non ils sont là
En chacun(e)s de nous vivant ils resteront
Ils sont en paix , ils sont en amour
En poésie ils sont dans notre esprit éternel
©Christiane
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Si mes baisers et mes mains ne t’atteignent pas
Si la distance me fait hésitante
J’ai quand même pour toi une attirance
Et mes mots d’amour se font avec insistance
Il n’y a qu’un écran qui nous sépare
il suffirait que d’un regard pour que mes sens s’égarent
te voir ,t’entendre , et deviner tes envies
arpenter le chemin du plaisir où j’accrocherais mes soupirs
Je m’imagine en papillon qui tourne autour de toi
un papillon du printemps qui vit à travers le temps
ne me restant plus que quelques jours à vivre des moments intenses
Profitons donc en cet instant de nos folies intimes
cinquante années d’existences d’une vie ordinaire
ne vaut-il pas la peine pour que l’on s’aime
la distance entre nous ne sera qui sait qu’éphémère
un jour peut-être nos corps se toucheront et non à travers mes poèmes
Trop de kilomètres séparent deux amants
Trop de doutes me fait basculer en pleurs
Trop de questions me fait flancher dans mes émotions
et au final je fais un pas en arrière pour de ne pas sombrer dans le tourment
Deux êtres dans leur solitude conjugale respective
deux corps à la dérive se décrivent
de l’amour naissant pour un , une aventure pour l’autre
et les fantasmes qui prennent place
Est-ce un amour passionnel , un amour fusionnel
juste pour le désir de se faire plaisir
pour se libérer et assouvir
un besoin qui s’estompera le lendemain
Il serait difficile de vivre éternellement heureux
quand un grand pont nous sépare
d’une vie déjà tracée que l’on ne peut se libérer
on a juste encore envie de tout laisser pour s’aimer
Si mes baisers et mes mains ne t’atteignent pas
Si la distance me fait hésitante
J’ai quand même pour toi une attirance
Et mes mots d’amour se font avec insistance
©Christiane
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Osez imaginer ce que je réserves
dans cette lugubre demeure des horreurs
vont se promener des êtres maléfiques
au aspect des plus laids qu’étrange
j’y inviterai tous ces chérubins en quête de frayeurs
on y croisera d’abord une sorcière préparant son breuvage
fielleux sortilèges pour ceux qui ne sont pas sages
Mais quel est ce cri qui m’amène vers ce couloir
Une horrible créature qui me glace le sang
Bon sang glacé que le vampire s’y casserait les dents
La maison des horreurs se trouve le long d’un sinistre cimetière.
Bienvenue aux retours des morts vivants
En cette veille de Toussaint ressuscite ceux de l’au-delà
Les enfants eux préfèrent d’en rire
et s’amusent et récoltent bonbons et friandises
Ils se déguisent à leur guise ,maquillages et habits les moins au plus effrayants
Face à la nuit , la lune dans le ciel luit
de la maison hantée sorte les spectres et squelettes
Devant l’entrée deux grosses citrouilles aux yeux illuminés
En sortira peut-être une entité fulgurante
Oui Halloween , se prépare dans le manoir
prenez garde si vous y aventurez , vous n’y ressortirez pas entier
Peur sur la ville et les villages, il y en a pour tous les âges
Des petits monstres gourmands vous prendrons en otages
Saviez-vous que dans l’esprit d’Halloween se cache
des petits farceurs aux airs malicieux et peu gracieux
des personnages pour les moins douteux et odieux
se cachent aussi criminels et arracheurs d’âme
Ils arrivent et vous invitent dans la maison des horreurs
ils attendent , jusqu’à la fin de la nuit
pour convertir les enfants en démons , ou en Dracula
Et sortiront et viendront à la porte de votre maison en quête de friandises et bonbons
©Christiane
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