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Un ange dit-on ,n’a pas de visage
mais il me plait ainsi d’imaginer mon image
et de celui qui deviendra ou viendra sur mon nuage
La douceur d’un amour est toujours a notre avantage
Fallait-il que je meurs pour connaître le paradis
De la haut je peux tout me permettre
les anges ne retrouvent -ils pas les anges
que ce jeune homme terreste fut-il
Chaque homme de notre vivant nul ne les possède
On les emprunte juste pour quelque temps
que tel en soit ainsi de tout mon être
même au delà du temps je l’aime
La vie est belle dans le jardin de l’Eden
aussi beau que le jardin qui m’a vu naître
Paradis terrestre ou paradis du ciel
j’ai connu l’amour et il est devenu éternel
Pour certains ils ne voient que ma beauté
mais la beauté ne dure pas
et de ce qui est de mon âme qui est caché
n’y a t-il pas un brin de laideur qui fait peur
Sur terre y’a des mecs qui te regardent
qui envie ton corps et malmène ton coeur
qui n’envie que de ton physique
c’est pathétique presque psychédélique
Ici je suis Céleste et intouchable
Suis invisible mais imaginable
ce qui est pour eux est improbable
l’ange à la puissance d’offrir de l’amour
Je te laisse une de mes plumes
car tu n’auras aucunes lacunes
de t’élever et de poétiser
A ce soir au clair de la lune
©Christiane
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Elle est jeune , elle est belle
tous deux la convoitise ,l’a courtise
admiratifs devant cette jeune femme
vêtue dans une robe au plongeant décolleté
L’un un peu boudeur de jalousie
et l’autre sûre de son charme
lesquels va t-elle choisir
va t-elle les aimer pour le plaisir
Faut-il qu’ils prennent les armes
pour obtenir cette gloire de lui appartenir
la belle déesse n’est pas de toute sagesse
c’est bien là que le bât blesse
conquérir le cœur de l’élue
vaut-il un combat où l’on se tue
ces hommes sont-ils stupides de mourir pour une femme
qui se pâme et qui se flatte devant ces deux Spartiates
Afin d’apaiser leur fureur
avec son regard enjôleur
elle les invite à l’orgie
ce coït triomphale sera monumental
Deux amants pour le prix d’un
vaut bien quelques sesterces
puisque c’est son corps qui les intéresse
Autant d’être une putain que de mourir de chagrin
La poétesse latine qui rédigea cette histoire
laissera trace qu’un amour dérisoire
se termine souvent pour quelques pièces
en une aventure de cul car l’amour elle n’y croit plus
Le recueil plus tard se vendra bien
car pour une bouchée de pain
on s’octroie du bien à ceux qui le lise
Jouir à deux ou à trois n’est pas défendu par la loi
©Christiane
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Tu sais l’amour est nuit d’ivresse
tu me caresses en tendresse
laisse de doux baisers en mon sein
et ton cœur tout contre le mien
les années bientôt se seront écoulés
où jamais ai douté que tu m’as aimé
aimé d’un amour ardent
mon bel amant du passé et du présent
Ma main toujours pressante
et ton single lip kiss érotique
qui me fait chavirer et trouble tout mes sens
et mes lèvres dans ton cou qui te fait frissonner
A chaque préliminaire le baiser signifie
je vais t’aimer , je vais te mordiller
te chatouiller ou d’aspirer
suivra alors ton élan à me forniquer
nos doux et ardents transports
me laisse à chaque fois dans un état
je ne te dis pas
dans un après où aussitôt je m’endors dans tes bras
A l’aurore de chaque matin
je te regarde tes yeux fermés et apaisé
j’aimerai tant te réveiller et tout recommencer
mon tendre amour que j’aimerai toujours
Mon âme à chaque instant réclame
de me savoir aimée de toi
ma vie est tressée à la tienne
Excitée par tes plus fou désirs
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser
Plein de délices et de fièvres
Ah ! J’ai soif , j’ai soif de t’embrasser
Cette émotion intense prend tout son sens
quand nos peaux se touchent
que tes yeux me dévorent
c’est bien pour cela que je t’adore
Pour nous deux la mort ne sera pas un obstacle
là haut il aura toujours une place
pour l’amour et les amants
pour ceux qui s’aiment vraiment
©Christiane
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L’alambic éternel , ou notre amour se distille
où nos liquides fusionnelles nous métamorphose
dans un tourbillon où nos corps s’entrelacent
laisse place à cette naissance de jouissance inouïe
De ta bouche coule ce miel du septième ciel
qui m’emporte et me transporte
la langue voyageuse trouvant sa place
et débauche le long de ta hampe veineuse
Tu es ce feu qui me nourrit
dans ces longues nuits d’hiver
où pourchas ton corps à ma chair
cette passion en est devenu notre relation
Chaque matin loin de moi
je vois ton vit que tu touches
caressant de rigueur pour en tirer la liqueur
pour cette envie que tu as de moi
Cet alambic que nos élans érotiques
renferme cet ardeur que je ressens
quand ta pine se cambre , se gonfle et glorieux
et pénètre dans ma raie fessière
Ta plume domine dans mon encrier
que je jouis en rime à mon écriture
cette luxure n’en t-elle pas devenue habitude
devenue le péché d’Aphrodite
Je suis chaude comme un four
j’ai tant besoin de ton amour
libère-moi de ce géser
de ce nectar du Lotus
Kunyaza pratique en toi sur moi
à moi vouloir toi
De haut en bas et de bas en haut
décolle de la planète et je suis satisfaite
©Christiane
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