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Il faudrait savoir lire sur son visage
La belle grande nuit qu’il cache
La vaste étendue de sa solitude
Des soleils enfouis qui rejaillit
Des intenses moments de sa vie
Livre ouvert à ses souvenirs
De son amour qui a vu le jour
Et qui c’est endormi quand tout fut fini
Amant des Muses son encre s’use
Sur page blanche la couleur de leurs yeux
Reflètent l’amour qu’il leur porte
Dans son cœur leur douceur l’absorbe
Il compose en prose
Et parfois il ose le duo en symbiose
Un enchaînement mêlant le romantisme à l’érotisme
Il faudrait savoir lire le désir qui l’anime
Virtuose de l’amour qu’il étale
Femmes n’en restent sourdes
Elles fondent et foncent sans aucun doutes
Dans ses recueils en un coup d’œil
Il nous fait sortir de notre quotidien
Il nous montre le chemin
De ce que l’usure du couple est l’usure de soi
Il est l’apport sensuel qui me manque à moi
Virtuel , infidèle il maintient la ficelle
Hypnotisée je me laisse aller
Dans ce tourbillon qu’il va composer
La réplique est si facile quand on conjugue aimer
Il est le rêve de mes fantasmes
Me fait sentir belle , sauvage et rebelle
J’en oublie même mon physique
Dans mes nuits chimériques
Et toi sais-tu lire sur mon visage
Ce besoin lointain
De tenir dans ma main
L’instrument de mes quatrains
Il existe tant de trouvères
Mais ce sont tes écrits que je préfère
Il y a bien Lamartine ou le Baudelaire ou le Prévert
Qu’importe les vers du poète qui s’en sers
©Christiane
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Il pense à elle , il l’aime
son sourire et ses yeux langoureux
il en est tombé amoureux
on n’oublie pas ce beau visage
le visage de l’amour rencontré par hasard
il est resté figé à l’admirer
et il c’est mis à composer
l’a mise au dessus de tout
longtemps il avait erré à la chercher
il l’a maintenant trouver
sa chevelure auburn et ses yeux Hazel
La belle demoiselle ,il l’a décrit en vers
Il ne voit que par elle
se lève le matin en pensant à elle
se couche le soir en rêvant à elle
Deviendra t-elle son amour éternel ?
Il l’appelle la frileuse
sur sa peau de velours un baiser qu’il lui donnera un jour
Il l’a sait fragile , il l’enveloppera de tendresse
comme un marin il naviguera sur son corps de déesse
Ce sentiment étrange envoyé par les anges
pour certain cela dérange ce libre échange
qu’il entretient avec celle dans des ébats charnel qui le fit monter à l’échelle
Elle est sa belle , il se sent bête de perdre la tête
Ce visage de l’amour , il l’adore
son vrai et seul trésor
Elle est sa muse poétique idyllique
une relation chimique et érotique
Elle l’envoûte tout au long de sa route
se retourne en lui souriant
lui dit vient jusqu’au bout du chemin
son cœur lui appartient dans ce dernier quatrain .
©Christiane
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Au delà des monts , au delà des mers ,
A travers le ciel et de tout l’univers
je sens ton cœur fondre au mien
et tes mains m’envahissent de câlins
tu es cet homme solaire
et moi j’habite en hiver
Tous deux rêvons d’atteindre la lune
j’ai pourtant beaucoup de lacunes
Tous deux en voulant atteindre les étoiles
sur la toile au bout de la plume
se dépose nos poèmes , nos proses
de ma main je t’offre cette rose
Je rêves toujours de toucher au soleil
mais tellement peur de me brûler les ailes
sur cette planète d’amour mise en scène
Je ne peux hélas en hiver brisé mes chaînes
La vie est remplie de mystère
et mes chimères remplies d’espoir
je vis souvent dans le noir
mais tu es ma palette de couleurs relatif au bonheur
La poésie est une porte de secours
elle nous entraîne à faire l’amour
l’amour d’assembler les mots
Que cela soit en duo ou en solo
L’amour divin est l’ivresse
que l’on boit que l’on caresse
avec les yeux , avec douceur
effaçant le chagrin et la douleur
Viens donc toi mon soleil
Viens fondre la glace qui me fige
Traverse donc ce miroir , il me tarde
de lire en toi tous tes émois
C’est beau d’être poète que l’on soit jeune ou plus vieux
cela met des étincelles dans les yeux
nous donne une parcelle de vie à être heureux
qui rassemble les amants , les amoureux
© Christiane
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Alors que l’ire du vent se fait entendre
une pluie glacée frappe sur ma fenêtre en ce début novembre
je me blottis dans tes bras qui me réchauffe
ma tête posée sur ton épaule et ta joue qui me frôle
je profite amplement cet instant
ce moment du présent réconfortant
et ta main qui me caresse doucement
fait de moi la femme la plus heureuse
point de mots dit ou un simple je t’aime
juste un regard amoureux
les gestes faisant le reste
tout en savourant l’arôme délicat de ton parfum
la lumière tamisée de notre petit salon
de nos deux corps embrasés du feu de la passion
nous invite par ce baiser langoureux
de nous mettre à nu cela est plus intime
Nous nous sommes jeté corps et âme
dans ce désir flambant comme les flammes dans l’âtre
à nous aimer de plus en plus fort
à nous aimer encore et encore
Les branchages des arbres dehors s’enchevêtrent sous la tempête
comme nos deux corps dans l’élan de l’effort
autour de nous tout devenait invisible
juste le bruit de nos soupirs et cris du désir comme un Zéphyr
Qu’il est bon de t’aimer jusqu’au matin
le réveil en est plus délicieux
un petit café pour toi chéri
que j’ai préparé avec amour
Voilà que le soleil se lève
un nouveau jour lumineux à deux
complice notre amour brille de mille feux
il étincellera cette nuit là haut encore dans les étoiles
©Christiane
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