•  

     

     

     

    Ô belle Provence source de jouvence

    tes paysages sentent bon la lavande

    sous le ciel bleu du sud de la France

    j’entends le chant de la cigale

     

     

    douce Provence ton essence bercée par mon enfance

    pourrais-je vivre ailleurs où l’amour ferait palpiter mon cœur

    Tu es cette terre d’adoption des âmes en perdition

    avec comme emblème mon olivier

     

     

    J’aime ton accent dérivé de l’occitan

    j’aime t’entendre , toi provençale

    dans tes expressions typiques de chez toi

    qui me rappelle l’origine d’où je viens

     

     

    Callignaire de ma région au mille facette

    j’arpente les rues et le port de Marseille

    et m’arrête sur un coup de tête

    dans ce restaurant où l’on prépare la bouillabaisse

     

     

    Mes mains ont façonné cette terre

    et je respire cet air délicieux qui me revigore

    en marchant dans la garrigue à l’écoute du cigalon

    il chante ,il crisse , il stridule

    dans ces monts où le mistral est souvent roi

     

     

    une petit escapade au village

    sur la place les anciens font une partie de boules

    ô peu cher qu’il est bon de voir cette tradition

    un apéro au breuvage anisé en entendant les vieux dire «je tire ou je pointe »

     

     

    Et je souris en pensant croisé au coin de la ruelle

    la femme du boulanger que l’on dit si belle

    qui était éprise du berger et en fit son amant

    je me fais un film où je ne suis que figurante

     

     

    Tout comme une aventurière avec mon sac au dos

    je laisse derrière moi ce endroit idyllique

    des souvenirs pleins la tête

    mais j’y reviendrai peut-être avant de disparaître

     

    ©Christiane

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires
  •  

      

      

    Petits mots d’amour emportés par le vent

    par dessus montagnes et océans

    Et la pluie et soleil qui accompagne tous mes sentiments

    Un peu de moi , cœur battant vers une partie de lui

     

     

    Et je lui partage mon jardin secret

    chaque jours par fragments et un peu plus encore

    de par mes écrits , de ma plume je caresse l’amour

    un peu rêveuse et amoureuse , je laisse trace pour que rien ne s’efface

     

     

    Et dans le silence de mes nuits

    il m’arrive encore de penser à lui

    des souvenirs et de nos moments de tendresse

    de nos fous rires et de ses yeux azurs

     

     

    Ce bel amant qui m’a sortie du néant

    que j’ai aimé désiré qui m’a fait voir le bonheur

    il m’arrive encore de souffrir de le voir partir

    Sans un mot , sans un dernier baiser , il m’a laissé

     

     

    Aujourd’hui j’ai vieilli et pourtant je le vois encore

    son visage penché dans le creux de mon cou

    et ses mains me prenant par la taille

    et je ressens tout contre moi son cœur palpitant

     

     

    Petits mots d’amour emportés par le vent

    que les feuilles de l’automne ont déposé devant sa porte

    sont mes poèmes que je lui dédie

    Il n’est plus là pour les lire , mais je le sais , je le vois sourire

     

     

    Un sourire angélus , un peu taquin que j’aime bien

    c’est ce qui me reste de lui en souvenir

    de nos échanges charnels fut un privilège

    et de ton charme tu es devenu mon ange

     

     

    Et son amour d’antan touche encore mon âme

    de notre amour caché , j’en ai fait une arme

    pour qu’aujourd’hui je sache que jamais tu ne seras dans l’oubli

    car l’amour n’est jamais fini même au paradis .

     

     

    L’amour n’est que le reflet du miroir

    il n’est jamais dérisoire d’y croire

    aujourd’hui , demain est une autre histoire

    sachez pourtant que du passé on n’oublie jamais rien .

     

    ©Christiane

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

     

     

    Chante donc ton doux refrain d’amour

    Embellit ma journée du soleil de tes rimes qui m’anime

    Enflamme-moi de tes actes érotiques

    avec beaucoup de tendresse et romantisme

     

     

    Vous qui aimez le corps qui se penche

    sur vous je m’accroche comme sur une branche

    Et vos mains sur mes hanches me retient

    ne serait-ce pas une envie qui prend vie

     

     

    Je rougis d’en oublier mes gestes

    alors que mes sentiments ose le reste

    La passion qui m’entraîne en vaut la peine

    Te séduire n’est pas un crime

     

     

    Je sais que tu languis chaque nuit

    En rêvant que je sois à toi est devenu irréel

    Alors je m’empresse à te venir en caresse

    pour que tu m’aimes sans cesse

     

     

    Je suis cet effet vivide que tu désires

    qui agite tous tes sens et qui t’affole

    cette femme qui te grise et te met hors haleine

    et j’aime d’enivrer à t’en faire jouir

     

     

    Mes fantasmes deviennent les tiens

    Et tu te retiens entre mes reins

    mon cœur palpite de ton amour qui t’habite

    et sous mon soupir mêlé d’un cri , tu t’assouvis

     

     

    Chante donc ton doux refrain d’amour

    Embellit ma journée du soleil de tes rimes qui m’anime

    Enflamme-moi de tes actes érotiques

    avec beaucoup de tendresse et romantisme

     

     

    A bout de souffle , tu me souris

    et ton regard et le mien remplace les mots

    et nos mains sont velours et s’entremêlent

    sur l’invite un baiser sur ma bouche

     

     

    Amour passion attire les émotions

    un parfum envoûtant que tu aimes tant

    Femme fatale, j’aime que tu me touches

    et je deviens volcan quand tu me prends

     

     

    © Christiane

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

     
      

     

     

    Jour des morts que l’on commémore

    souvent sous un ciel triste et sombre dans l’esprit des vivants

    On se souvient et l’on pleure

    la disparition de ceux que l’on a aimé

     

     

    Rassemblement autour d’une tombe

    recueillement devant une pelouse encendrée

    un endroit qui chaque jour attend de nouveau arrivant

    Papa, maman , frères , sœurs , ami(e)s ainsi va la vie

     

     

    vous n’êtes plus de chair , vous êtes juste poussière

    et je suis là présente pourtant chaque jour avec vous

    jour des morts que l’on commémore

    un rendez-vous de début novembre qui me hante

     

     

    La loi du temps ou toute vie à cessé

    et qui fait revivre chaque moment du passé

    que de larmes encore ont ou vont couler

    sous un tas de fleurs pour nos défunts bien aimé

     

     

    Une main sur une épaule pour nous consoler

    des bras chauds pour nous entourer

    des paroles , des prières , juste un geste

    tous avec un regard compatissant sur les âmes en peine

     

     

    Jour des morts , jour de fête

    Ils habitent juste une autre maison

    sous un ciel de lumière éternel

    ils seront toujours là en nous

     

     

    Comme les feuilles de l’automne dans les sentiers des cimetières

    je m’envole encore dans mes pensées et mes ancêtres me voient renaître

    sous un nouveau jour ,ils sont présent dans chaque être

    un grain de poussière est un peu de vous

     

     

    Je veux croire que chaque flamme soit l’espérance de l’âme

    que le papillon , l’oiseau , soit le signe de votre présence

    La ré incarnation de ce que Dieu à créer

    et que chaque chant , chaque cri , chaque élément soit un signe de vous .

     

     

    Jour des morts non ils sont là

    En chacun(e)s de nous vivant ils resteront

    Ils sont en paix , ils sont en amour

    En poésie ils sont dans notre esprit éternel

    ©Christiane

     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

      

      

    Si mes baisers et mes mains ne t’atteignent pas

    Si la distance me fait hésitante

    J’ai quand même pour toi une attirance

    Et mes mots d’amour se font avec insistance

     

     

    Il n’y a qu’un écran qui nous sépare

    il suffirait que d’un regard pour que mes sens s’égarent

    te voir ,t’entendre , et deviner tes envies

    arpenter le chemin du plaisir où j’accrocherais mes soupirs

     

     

    Je m’imagine en papillon qui tourne autour de toi

    un papillon du printemps qui vit à travers le temps

    ne me restant plus que quelques jours à vivre des moments intenses

    Profitons donc en cet instant de nos folies intimes

     

     

    cinquante années d’existences d’une vie ordinaire

    ne vaut-il pas la peine pour que l’on s’aime

    la distance entre nous ne sera qui sait qu’éphémère

    un jour peut-être nos corps se toucheront et non à travers mes poèmes

     

     

    Trop de kilomètres séparent deux amants

    Trop de doutes me fait basculer en pleurs

    Trop de questions me fait flancher dans mes émotions

    et au final je fais un pas en arrière pour de ne pas sombrer dans le tourment

     

     

    Deux êtres dans leur solitude conjugale respective

    deux corps à la dérive se décrivent

    de l’amour naissant pour un , une aventure pour l’autre

    et les fantasmes qui prennent place

     

     

    Est-ce un amour passionnel , un amour fusionnel

    juste pour le désir de se faire plaisir

    pour se libérer et assouvir

    un besoin qui s’estompera le lendemain

     

     

    Il serait difficile de vivre éternellement heureux

    quand un grand pont nous sépare

    d’une vie déjà tracée que l’on ne peut se libérer

    on a juste encore envie de tout laisser pour s’aimer

     

     

    Si mes baisers et mes mains ne t’atteignent pas

    Si la distance me fait hésitante

    J’ai quand même pour toi une attirance

    Et mes mots d’amour se font avec insistance

     

    ©Christiane

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

     
      

     

     

    Osez imaginer ce que je réserves

    dans cette lugubre demeure des horreurs

    vont se promener des êtres maléfiques

    au aspect des plus laids qu’étrange

     

     

    j’y inviterai tous ces chérubins en quête de frayeurs

    on y croisera d’abord une sorcière préparant son breuvage

    fielleux sortilèges pour ceux qui ne sont pas sages

    Mais quel est ce cri qui m’amène vers ce couloir

     

     

    Une horrible créature qui me glace le sang

    Bon sang glacé que le vampire s’y casserait les dents

    La maison des horreurs se trouve le long d’un sinistre cimetière.

    Bienvenue aux retours des morts vivants

     

     

    En cette veille de Toussaint ressuscite ceux de l’au-delà

    Les enfants eux préfèrent d’en rire

    et s’amusent et récoltent bonbons et friandises

    Ils se déguisent à leur guise ,maquillages et habits les moins au plus effrayants

     

     

    Face à la nuit , la lune dans le ciel luit

    de la maison hantée sorte les spectres et squelettes

    Devant l’entrée deux grosses citrouilles aux yeux illuminés

    En sortira peut-être une entité fulgurante

     

     

    Oui Halloween , se prépare dans le manoir

    prenez garde si vous y aventurez , vous n’y ressortirez pas entier

    Peur sur la ville et les villages, il y en a pour tous les âges

    Des petits monstres gourmands vous prendrons en otages

     

     

    Saviez-vous que dans l’esprit d’Halloween se cache

    des petits farceurs aux airs malicieux et peu gracieux

    des personnages pour les moins douteux et odieux

    se cachent aussi criminels et arracheurs d’âme

     

     

    Ils arrivent et vous invitent dans la maison des horreurs

    ils attendent , jusqu’à la fin de la nuit

    pour convertir les enfants en démons , ou en Dracula

    Et sortiront et viendront à la porte de votre maison en quête de friandises et bonbons

     

    ©Christiane

     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique