• Ô toi matelot

     

       

    Ô toi matelot

     

    Ô toi matelot

    Tu as trouvé combien de sirènes ainsi parmi les flots ?

    Te chantant des mots d’amour que tu as laissé fuir dans tes abîmes.

    Dans combien de ports vas-tu encore faire escales

    Pour aller envoûter  autant de femmes.

    Ton baluchon vide, tu en as rempli des victuailles

    Pour survivre mais tu les as épuisé.

     

    Ô  toi matelot

    T’en a  fait pleurer des sirènes aux longs cheveux,

    Mais n’ose passer aux aveux que tu n’en voulais aucune d’elles.

    Qu’elles soient brunes ou blondes

    N’as-tu pas honte de les avoir blessés de tes propres  désirs

    Voulant naviguer sans jamais t’arrêter,

     Là tu es bien obligé de t’arrêter

     

    Ô toi matelot

    Tu en as usé de ta salive pour en arriver là

    Ecoutant seulement le chant d’amour qu’elle voulait te donner

    Tu as laissé échapper ce qui avait de plus beau

    Un océan de sentiments remplit de tendresse et de caresse.

    Ecoute bien leurs pleurs au fond des abysses

    Ce sont les chants de douleurs de ces femmes de cœur

     

    Ô toi matelot

    Transporter par les vagues du temps,

    Tu t’es laissé emporter dans cet ouragan

    Te voilà sûrement à ta dernière escale

    Ta vie en dérive au large faisant face à ton destin  

    Sans aucun remord tu laisses la plus belle des sirènes

     À attendre sa mort

     

    Ô toi matelot

    Tes yeux fixant la mer

    Navigateur des mers tu désespères

      Dorénavant naufragé a fait pied à terre

    Laissant derrière une vie de misères

    Te reposant au soleil près de ton cabanon

    Finit la houle des vagues où tu as laissé mourir des femmes

     

    Ô toi matelot

    Qui ne veut plus rien entendre

    D’oxygénant de ton silence

    Plus aucun battement de cœur sur ta poitrine

    Plus de cette présence féminine

    Ah te voilà beau et belle mine !

    Serais-tu devenu misogyne

     

    Ô  toi matelot

    Enivrer par des je t’aime pourtant sincère

      De la petite la sirène aux yeux bleus

    Tu l’as maintenant continuellement dans la tête

    Et tu te noies dans tes rêves

    Ne cherchant plus ailleurs ce qu’aurait été ton bonheur

    Tu es bien seul maintenant avec ta peur en attendant ton heure  

    © Christiane

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    « Comme un loup solitaire Je te hais et je t’aime »
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