Les années ont passés et danse encore dans ma mémoire

notre histoire , qu’est-ce que j’aimerai encore y croire

le long du trajet qui m’emmenait pour te revoir

le cœur palpitant et brûlant comme le soleil de l’été

 

 

Me voilà encore avec quelques pas en arrière

où je pensais que la distance était une barrière

pour t’ enlacer , et venir t’embrasser

pour s’aimer et tout oublier

 

 

ce si long voyage je l’emporte toujours dans mes bagages

dans mes rêves qui me ramènent vers toi

un train , une gare , un départ

le souffle coupé de l’envie de vite arrivé

 

 

chaque soir les étoiles me font penser à toi

elles se dévoilent comme l’amour dans tes yeux

et ma plume nostalgique est ici numérique

et transcrit mes sentiments dans un vaste virtuel

 

 

Je pensais qu’au fil du temps je t’oublierais

mais tu t’es accroché à mon cœur et à mon âme

et les anges m’envoient l’écho de ta voix

et les astres , la lumière de ton sourire

 

 

Et je survis sans pour dire d’aimer autre que toi

En brisant le silence que tu as laissé

j’écoute les chansons romantiques

tout en t’écrivant comme si tu étais là

 

 

Je me sens encore jeune dans ma tête

avec une armée de lépidoptères qui m’emporte dans un tourbillon

déposant quelques strophes et vers dans cette valse d’amour que je te porte

un langage que tu as appris pour me comprendre

 

 

La rose fût l’emblème de nos émotions

l’arôme de ton parfum celle de notre relation

de nos élans charnels , de nos baisers passions

je me souviens toujours de tes lèvres posées sur moi

 

 

Aujourd’hui encore dans mes chimères

mon cœur se fatigue et le train ne s’arrête plus

dans la gare où tu m’attendais

le voyage est interminable et je te cherche encore

 

 

chaque matin est pour moi sans vigueur

une ritournelle de gestes , une lassitude dans laquelle je meurs

et je persévère à faire rimer encore le mot aimer

mais dans le désarroi , mes yeux ne font que de pleurer .

 

 

L’amour est il une de mes thérapies pour encore écrire

une nourriture pour ma survie pour que jamais je t’oublie

alors que je sais que maintenant tu t’es endormi

que l’infini est devant moi jusqu’aux portes du paradis .

 

 

©Christiane