Nuit d’ivresse, nuit câline, nuit d’amour

J’ai mes reins qui se cambrent devant ton corps qui se présente

Je te regarde en tendresse et tu m’entraînes dans tes prouesses

Nous sommes les amants de décembre    , qui s’enivrent dans une danse érotique

 

 

Quand doucement tu glisses ta main sur ma cuisse

Cette sensation me fit frémir d’un tel délice

Je ne puis fuir à tes avances même les plus exubérantes

Tu es le sculpteur et je suis ton modèle de nu intégrale

 

 

J’aime cette pulsion qui nous enivre dans nos élans charnels

Où femme à ce moment je me sens belle et encore pucelle

Et tu découvres les moindres parcelles de mon jardin

Où tu récoltes les fruits dont le jus t’est offert en calice

 

 

Je prends l’ascenseur qui m’emmènera au 7^ème ciel

Et ta bouche à une saveur de miel

Je me délecte de ce nectar cela me fait bizarre

Une drogue mélangée à tes caresses

 

 

Nuit d’ivresse, nuit câline, nuit d’amour

Avec mon petit air coquine je te vois  tout réjouit

Lorsque je m’égare sur ton oiseau de chasse

Je sens que ça te fait du bien

 

 

Laisse ton corps de velours sur le mien

Laisse toi venir contre mes seins

Dans la cadence d’un aller vient

Je sais que cela nous fait du bien

 

 

Si dehors on entend  crier le hibou

Toi tu sais pénétrer au fond de mon con

Pour faire surgir le cri de délivrance

Et y déposer la semence de ta jouissance

 

 

Si cette poésie érotique vous choque

Écouter donc la Corinne

Des chansons éroticoquines qui nous font du bien

L’auteur parle même de pine,  du grand sorcier agitant le couscoussier

 

 

Et si en mesure on se dandine sur un air à s’envoyer en l’air

L’amour de deux amants dans des transports allant, venant

La nuit, d’ivresse, la nuit câline, la nuit d’amour

On devrait faire cela, un peu tous les jours

 

©Christiane

La Corinne -Pierre Perret