• Ô mon coeur

     

      

    Ô mon coeur

    Ô mon cœur 

    Ô mon cœur tu bas encore parfois en harmonie ou en désaccord 

    Est-ce de L’amour, de l’amitié ou de la pitié qui t’a fait espérer ? 

    Aimer, dialoguer, écouter, et apprendre autant de verbes à conjuguer  

    Le présent, le passé ou le futur n’est pas une aventure 

     

     

    Ô mon cœur

     je peux encore me soigner

    Et refermer les blessures, encore quelques points de sutures

    Tu es le seul médecin et chirurgien qui me maintient en vie

    C’est le son de ta voix et t’entendre rire qui va me guérir

      

     

    Que ton amour soit devenu amitié laisse-moi encore en douter

    De m’être donnée, de t’avoir aimé et désirer

    Le destin n’a pus ainsi le casser

    Aimer d’un jour à l’autre une autre

     De me dire je ne t’aime plus, je ne peux l’admettre et  l’accepter

     

     

    Ô mon cœur pourquoi avoir renoncé à ce bonheur

    De vieillir avec toi et de prendre soin de toi

    Pourquoi l’avoir choisi elle  et pas moi

    Un couple brisé c’est ce qui t’a toujours tracassé

    Pourtant j’aurais tout abandonné

     

     

    Je voulais faire mon deuil et l’ai rencontré

    Je suis venue malgré mon cœur brisé

    J’ai essayé de te récupérer en t’offrant un baiser

    Et celui-ci tu me l’as refusé 

     

     

     J’ai juste encore gardé ton amitié

    Gardant en moi cet amour qui ne m’a jamais quitté

    Le plus beau cadeau c’était de te pardonner

    Mais de toi je passe mes nuits à rêver

     

     Les mots que l’on a dit, que l’on a écrit

     Parcourent encore mon  esprit, 

     Mais il y aussi ceux que tu n’as jamais dit

    Torturant ainsi mon pauvre cœur

     

    Ô mon cœur

      je ne veux te blesser

    Juste te protéger de l’amour dérisoire

    Je ne veux te briser car tu peux encore aimer

    Et palpiter pour ce soit disant nouvel amour 

     

    Encore quelques proses pour te dire que je t’aime

    Un beau ciel bleu pour des jours heureux

    Il vaut mieux t’inonder d’amour et d’amitié

    Que de te maudire et te fuir

     

    Ô mon cœur

     j’implore dieu dans mes prières  

    J’ai tellement besoin encore de te parler

    De me confier, de me faire consoler

    Mais je respecte trop ton intimité à t’en envier

     

    Et ta santé ainsi c’est dégradée

    Je n’ai pas pu me déplacer sur ton lit où t’étais soigné

    Cet accident t’a achevé et tu ne pouvais presque plus respirer

    Et la mort est venue d’achever 

     

    ©Christiane 

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 16 Juillet 2020 à 22:50

    Bien triste... 

    Bisous, Réjeanne.

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