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A l'aube d'un nouveau jour
A l’Aube d’un nouveau jour
Le ciel est si triste ce matin et pourtant je pensais apercevoir ton rayon de soleil
Une chaleur qui viendrait me réchauffer le cœur de mes malheurs
J’ai encore rêvé de toi cette nuit je m’étais mise à tes genoux
Te suppliant de ne pas me quitter de t’effacer de ce qu’a été nos étés du passé
Le ciel qui aurait pu être si bleu c’est recouvert de nuages faisant place
sur mes joues un ruissellement d’une cascade de larmes de passage
en voyant la cigogne qui ne s’est pas posé sur mon toit
que je pensais venir de toi pour m’apporter le bonheur que je méritais .
Mon sourire c’est alors refermé sur mon visage qui se ternit par les rides de mon âge
Aussi belle que tu as cru me voir, mon âme c’est rempli de noir,
me laissant dans mon désespoir
De par ton silence et ton absence mes paupières se sont fermées
me laissant encore pourtant apercevoir l’ombre pendant quelques secondes de tes yeux
qui se posaient encore sur moi
Tu me regardais dormir dans un profond soupir ton corps encore remplit de désirs,
voulant encore me toucher et me caresser de tes mains aussi douce
que les mains d’un musicien
qui à peine frôle les touches d’un clavier et que j’aimais tant admirer.
Où est-il passé ce temps où tu m’as laissé te quitter et me voir m’éloigner
sans que tu me retiennes moi qui voulait être tienne.
J’ai effacé hier ton message sur mon ancien portable la seule fois que tu as osé me dire que tu m’aimais,
je ne voulais laisser traces de tes mots que tu ne veux plus me dire
et pourtant je ressens encore un brin de ses phrases tendres dans mon cœur et mes souvenirs .
Ce fut pénible et aussi terrible de ton abandon et te ton soit disant pardon
toi qui est aussi en tort que moi de m’avoir laissé croire que ton amour était réel,
mais dans le ciel ce n’était qu’une hirondelle celle
qui annonce l’arrivée des beaux jours ou refleurissent les fleurs de ton jardin.
Tu as juste cueillis une rose me l’offrant du bout de tes doigts
pensant en toute bonne foi que je viendrais vers toi , je suis venue ,tu m’as aimé
mais non entretenue comme l’aurais fait un bon jardinier ,
tu m’as laissé faner et simplement jeté . J’aurais pourtant pu prendre racine.
J’aurais refleuri chaque année dans ton espace qui aurait été le mien
mais tu n’en voulais rien préférant vivre avec ton chien.
Pourtant une fleur cela embaume un univers, moi la rose où tu aurais enlevé les épines,
tu m’aurais soigné pour ne jamais me blessé.
Qu’est-il arrivé à ton pouvoir de séducteur toi qui a pris ton sécateur
pour me couper et me blesser à tout jamais, ne savais-tu pas que ce que t’offre la nature,
il faut en prendre soin, juste les effleuré mais il faut aussi y apporter
tout ton amour pour qu’il dure toujours.
Sur ma tige il ne reste plus aucunes pétales juste peut-être encore une toute pâle.
Qu’attend tu encore maintenant pour offrir des fleurs
à un autre cœur avant que je ne meurs,
mais oui que je suis bête tu l’as déjà fait, tu es tellement parfait,
pour toi le passé est déjà enterré c’est ainsi que les hommes ne savent tenir un bouquet
car dans leurs mains il n’y a jamais de lendemain, laissant toujours place à du chagrin.
Tout doucement arrivera le temps où dans ton esprit je n’existerais plus,
le brouillard de l’hiver fera place dans ton foyer
où mes bras sera remplacé par une autre femme a aimé,
celle qui te mettra une couverture sur tes épaules pour que tu ne prennes froid,
je l’aurais pourtant fait si j’avais été avec toi.
Non tu ne voulais pas quitter ceux avec qui tu as vécu,
ceux pour qui tu as toujours été là mais moi je n’existais pas,
je n’étais que pour toi chimères et ceux-ci ne sont que passagères,
tu fuis tout ce que tu aurais pu avoir et en qui tu n’as pas voulu croire.
Toi le loup solitaire qui hurle d’amour mais qui ne prend aucune attache
mais je voudrais encore que tu sache, tu es et restera pour moi
l’être qui a le plus compté pour moi.
©Christiane
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