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Lettre du Présent et du Passé
Que c'est bon d'avoir un homme
Que l'on aime qui dort à vos côtés.
Quand l'amour est si profond à en mourir,
On ne voudrait jamais que le temps s’arrête,
Quand ses mains dessinent votre corps.
Tant de tendresse m'as manqué, tu me l’as offert mon aimé
Si seule je me sens maintenant au présent
L’attention que tu m’as donnée par le passé
Par ton écoute n’a jamais brisé cette complicité
Nous étions seuls
Nous nous sommes trouvés le temps d'un été
Et cela chaque année
Et chacun s'en est retourné de son côté, les vacances terminées.
Tant de souffrances ai-je subis par cet amour
Tu n'as jamais voulu faire la moitié du chemin
Alors qu’après des mois d'attente, moi je t'ai rejoint.
Petite mise au point
Moi en tout cas j’en ai besoin
Si loin, si loin.
Après mon retour le téléphone restait sourd
Besoin d’entendre ta voix et savoir que tu m'aimais vraiment
J’angoissais, je pleurais
Aucune sonnerie ne retentissait
Tant d'heures et de minutes avec toi dans mes pensées.
Me demandant ce que tu faisais,
Savoir s’il ne t’était rien arrivé.
Que de doutes, de peur que tu me remplaces
Ton cœur battait-il vraiment pour moi
Le mien étant épris de toi
As-tu seulement voulu à ce que je t'aime à la folie?
M'aimais-tu par passion ou par pitié ?
Chaque instant que je voulais m'incruster dans ta vie,
Tu renonçais à me dire je t’aime
Ne voulant pas me blesser,
C’est tout le contraire que tu as fait.
Tu m'as détruite
De cet amour que j'avais pour toi,
Tu m'en laisse encore cette amitié.
Celle que tu m’as accordée de par le passé
Je n’ai pas voulu voir qu’amour et amitié
Que le A qui commençait ces mots
Était la même que le verbe Aimer
Tes silences d’aujourd’hui ressemblent
À ceux d’antan
Combien de fois j’ai voulu partir
Combien de fois j’ai voulu mourir
De cette souffrance morale
De cette douleur physique qui m’arrachait le cœur
M'accusant de jalousie malsaine que tu n'aimais pas
Tu ne pouvais comprendre et accepter
Que cet amour loin de toi
Nourrissait mes questions qui restaient sans réponses
À m'en faire crever d’amour.
Tu me disais que tu n'aimais pas les femmes suicidaires
Le fait de te taire n’était-il pas une phase de toi sectaire
Ton amour était-il égoïste à ce point?
Tu me disais tu ne saurais avoir l'argent et le beurre
Et toi alors qu'en est-il aujourd’hui?
Tu as obtenu ce que tu voulais, tu n'as fait aucun effort à venir vers moi.
Me laissant dans mon désespoir,
je me suis effacée doucement de cet amour que je t'offrais
Que tu as repoussé tant et tant de fois.
Mais que t'ai-je fais pour en arriver là?
Tu m'as fait vivre de brefs instants de bonheur
Des nuits remplies de passion
Mais à répétition de nouveau tu t’éloignais de moi
Jamais le temps, ce fameux prétexte
Qui dans ma tête tu me répétais sans cesse
Ce fameux temps que tu disais si précieux!
Ah oui ce temps que j’ai patiemment attendu
A vouloir t’attendre, te croire et te vouloir
Ce n’est pour moi pourtant pas un temps perdu
De t’avoir aimé et désiré.
Si toutefois j’avais vraiment eu une place dans ta vie
Garde moi encore alors une place dans ton cœur
Ce message n’est pas un adieu mais un au revoir
Je sais qu'un jour je te retrouverais là-haut,
Dans le paradis des bonheurs perdus.
©Christiane
Tags : moi, temps, amour, amitié, lettre, présent, passé, toi, liaison, aventure, histoire
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Commentaires
♥ Bonsoir Christiane ♥
Je viens jusque chez toi
t'apporter joie et bonheur
des milliers de petits bisous
Merci de tes visites chaleureuses
prend soin de toi
très bonne soirée
très belle nuit magique et enchantée...
Bisous de ton amie Réjeanne