Un soir de solitude, de lassitude

sur la toile internet je me dévoile

quelques poésies d’amour ressemblant à du velours

une rencontre virtuelle devenue si réelle

 

 

Chacun de notre côté comme un miroir à deux faces

un tchat, un visu, des échanges et toute la vie qui change

Un dialogue, des confidences, émoustillent à faire connaissance

un rapprochement de deux cœurs en manque de sentiments

 

 

Et tous les jours à la même heure on guette l’horloge

Notre cœur palpite, on se précipite devant cet écran

Connexion rapide pour deux êtres intrépides

nos doigts caressant le clavier pour envoyer les mots espérer

 

 

Et je te regarde, et je t’entends, nos voix se mélangeant

Tu m’admires et je te dévore des yeux

que toutes ces heures qui défilent arrête le temps

de nous aimer, de dire tout ce que l’on n’ose pas et pourtant…

 

 

Quel bonheur, quelle richesse et surtout de tendresse

Le clavier devient le prolongement de nos doigts

que j’en ressens l’effleurement sur mon visage

cette douceur que tu m’offres et qui me trouble

 

 

Une aventure stérile et pourtant adorable

de t’avoir tout à moi, pour une soirée face à face

dans nos envies et nos désirs de tout partager

de nous faire du bien à nous câliner par ordinateur interposé

 

 

Des souhaits de voyager et de se rencontrer

cette folie à se retrouver à se toucher

d’échanger pour la première fois un baiser

de s’enlacer dans un lit qui deviendra notre nid

 

 

Comme une caresse, tu m’as tirée du néant

de la noiceur de mes jours monotones

je me souviens encore de nos moments

de nos dialogues excitant et de nos fous rire

 

 

C’est au petit matin que nos entrevues interminables

appelait à l’extinction de ce monde virtuel

attendant de plus belles, la prochaine rencontre

Attendant juste un appel de liaison à notre relation

 

J’ai encore tellement envie de toi

juste de voir tes yeux, ta bouche et ton corps

chaque jour j’en redemande encore et encore

et t’entendre me dire je t’aime à mes écrits en poème

 

 

Comme une caresse fantôme qui se promène

Je ressens les sensations que tu m’amènes

et nos soupirs, et nos désirs que laissent mes souvenirs

Comme un trésor qui vaut bien plus que de l’or

 

©Christiane