A l’horizon quand surgissent les bateaux

Assise sur les rochers de l’étendue de sable blanc

Sa pose stéréotypée patientant le retour de son amant

vêtue de son déshabillé transparent 

Pénélope sous la brise d’un vent léger

aspire la venue de ce chevalier des mers

qui prendrait son corps nu

commettant ainsi l’adultère

Ne fusse que pour une période d’une escale 

le marin viendrait y mettre pied à terre

Laissant la mer pour le plaisir de l’a satisfaire

Les longs voyages laissent grandir le désir

La houle qui le transporte vers celle qui l’aime

est comme l’âme de l’océan qui frémit sous la caresse de sa main

Le cœur palpitant elle lui envoie ce chaste baiser qu’elle lui tend

Le bateau ivre voguait vers le rivage emporté par cet élan des vagues

Cet appel à l’amour l’a fit frissonner de ce désir soudain

que cela fit durcir la pointe de ses seins

l’approche de son homme au loin activa les prémices de son vice

Bientôt son capitaine viendrait y mouiller son ancre

Chaque départ les font languir d’un retour

De retrouvailles de deux corps en manquent

ce sentiment qui les font se précipiter dans les bras sous les draps

et du baiser brûlant qui les enflamme d’un amour ardent

Pénélope pâmée s’endormit sur la touche de son chéri

une main sur lui, sa cuisse enjambant ses deux jambes

le retenant à partir prendre le large pour de nouvelles aventures

Les caresses et les baisers mêlent un amour qui dans la nuit finissent à la levée du jour

©Christiane