La voilà cette saison où déjà la clarté se fait ressentir

Il est déjà bien loin le matin au ciel bleuté.

L’aurore, mais ou cela ?

Il fait encore bien noir à mon réveil.

 

 

Il fait aussi frais qu’un bon pull-over est nécessaire.

Un bon café pour se réchauffer à l’aube pour ouvrir mes paupières

Je resterai bien encore un peu sous mon édredon.

Et rêver à l’été qui s’est en allée.

 

 

Mais qu’importent en fait les couleurs ont bien changé

Les arbres se sont dénudés, laissant au sol, leurs feuilles en guise à ramasser.

Il fait bien plus frais le matin, quand j’ouvre ma fenêtre.

Comme une brise humide qui vient me rafraîchir le visage.

 

 

Et voilà que le poète s’inspire de cette météo changeante

Entre les brumes qui laissent percevoir un peu le paysage lointain

Et le soleil, qui peine à sortir dès le commencement de cette journée

Je perçois malgré tout encore quelques gazouillis d’oiseaux qui cherchent à se nourrir.

 

 

Comme le musicien ou encore parolier

l’écrivain ou le chanteur entonnent l’automne dès septembre.

Laissant les couleurs multicolores de l’amour ou des regrets

Se lire, ou se chanter, laissant le violon s’accorder et faire vibrer nos sentiments

 

 

Un peu partout, on entend encore cet air des feuilles mortes.

Verlaine, en écrivant ce poème, en a fait chanter bien des interprètes.

Une chanson devenue tellement monotone qu’elle a fait couler bien des sanglots.

Laissant en nos mémoires des souvenirs d’antan d’un message codé symbolisant un débarquement.

 

 

Oui l’automne à débarqué comme chaque année

Laissant en mon cœur des couleurs chatoyantes

Je ne veux qu’admirer la douceur de la nature changeante

Sécher les larmes qui ont coulé du passé.

 

 

Arrêtons d’assimiler l’automne à tristesse.

Peignons plutôt un paysage, laissant de nous une trace du temps qui passe.

De ce que nos yeux ont vu, nos oreilles entendues, d’un amour éternel

De nos mains qui ont touché ceux que l'on a aimé, que notre cœur a fait battre

 

©Christiane