• Je t'ai aimé

     

     

      

    Je t’ai aimé déraisonnablement.

    Tout simplement parce que tu es toi et pas un autre.

    Tu n’es pas jeune, ni le plus bel apollon.

    Tu n’es pas parfait et moi non plus.

     

     

    Je t’ai rencontré et nos yeux se sont croisés.

    Je suis tombée sous le charme de ton regard si bleu.

    On s'est présenté, on a longuement discuté.

    De confidences en confidences, on s'est rapproché.

     

     

    Friand l’un de l’autre par notre attirance corporel

    On s'est donné l’un et l’autre du plaisir.

    Cette envie qui nous rassasie d’une faim incontrôlable

    Un besoin continuel de ce charnel devenu un rituel

     

     

    Tu as utilisé tant de mots insensés.

    Que tu as éveillé en moi des sensations oubliées

    J’aurais aimé que tu sois l’homme de ma vie.

    Mais ma situation personnelle ne le permettait pas.

     

     

    Tout au long de ces années, je t’ai épousée.

    Dans nos approches sensuelles

    Dans mes poèmes de mes plus beaux étés

    J’ai construit une romanceà travers toi.

     

     

    J’ai été trop possessive d’un amour.

    Qui n’existait qu’à travers moi.

    Je n’avais pas le droit d’être jalouse.

    Mais j’avais tellement le blues de toi.

     

     

    Je ne voulais pas qu’une simple amitié.

    Car mon amour est si fort que chaque jour, je pense à toi

    Je m’en veux terriblement de t’avoir accaparé.

    Te privant souvent de ta liberté pour agir selon mes désirs

     

     

    Je me hais, et je pleure, mais aimer.

    Ce n’est pas ainsi que je l’avais imaginé.

    Si seulement, une seule fois, tu m’avais dit, je t’aime

    Mais ma solitude a pris le dessus à t’appeler à chaque fois au secours.

     

     

    Malgré notre sale caractère respectif

    Cette attirance qui nous faisait revenir vers l’autre

    Tu as été un homme doux et merveilleux.

    Confiant et patient, et moi si peu dans notre relation

     

     

    Comment ne pourrais-je pas encore t’aimer ?

    Malgré le mal que tu m’as fait quand tu m’as quitté

    J’ai continué à t’adorer en silence, mais mon cœur fut rongé, blessé.

    Je ne pensais plus qu’à la mort, ma délivrance, mais tu es parti le premier.

     

     

    Ô toi mon amour, qu’est-ce je t’ai aimé

    Aujourd’hui, l’amour en moi existe encore.

    Mais je ne parviens plus à le donner.

    Et je ne veux pas blesser quiconque et le laisser espérer.

     

     

    Je laisse juste mes poésies de rêves.

    Pour combler ce manque de toi

    Je vis et survis de par mes souvenirs.

    Et du présent sans plus rien attendre.

     

    ©Christiane

     

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