• Faut-il ...

     

      

     

    Faut-il galérer pour se faire connaître

    faut-il écrire la profondeur de l’âme

    pour cracher ma hargne

    pour vivre en liberté

    faut-il avancer le poing levé

     

     

    Faut-il caresser et se livrer

    pour conjuguer le verbe aimer

    se libérer de tout les préjuger

    et vivre avec toi sans jamais me lasser

    et nous sommes adultes et jeunes dans tout les sens

     

     

    Aussi fluide quand tombe la pluie

    glissent mes mains sur ton corps en furie

    notre avenir aurait pu se poursuivre

    par ton amour lorsque tu as fait le premier pas

    nos sentiments traversant les saisons

     

     

    Tu as toujours été mon centre d’attraction

    attirée par la transparence de tes yeux clairs

    la manière de me parler , de m’envoûter

    mon univers était en toi de ce que tu voulais de moi

    la manière de me faire sentir que j’étais belle

     

     

    Faut-il se faire désirer pour se sentir aimée

    se faire supplier pour ne jamais se quitter

    tant de souffrances et de doutes et de questions à te poser

    jamais tu n’as voulu me laisser un peu d’espérance

    juste apprécier l’instant de ta présence

     

     

    Et je m’accroche à mon passé

    à nos souvenirs , enlacée et à ce baiser

    je ne peux rien oublier , de cet amour inachevé

    pardonne-moi de t’avoir si souvent blessé

    ma jalousie était la preuve que je tenais vraiment à toi

     

     

    Je hais ce monde sans toi

    de cette violence et indifférence humaine

    des disputes que je chasse pour ne pas souffrir

    je m’isole et me réfugie dans mes rêves

    je m’évade dans un monde de lumières

     

     

    Faut-il m’inventer un univers

    remplit d’amour et de jardins

    où fleuriront les plus belles roses offertes de ta main

    dont l’arôme ressemblera à ton parfum

    rêver n’a aucune limite , je voudrais que tu m’y invite

     

     

    Mon amour si tu pouvais savoir comme je t’aime encore

    il est comme une cigarette qui se consume

    procurant du plaisir comme quand tu en tirais une

    et qui aussi me détruit à me retrouver un jour en terre

    quel est cet enfer dans lesquels je survis , puisque de nous deux toi tu es parti

     

     

    Non de mes écrits je n’en tourne pas les pages

    J’en ferais des petits avions pour qu’ils atterrissent chez toi

    pour que l’ange de l’espoir me les renvois

    perdant une de ses plumes se déposant sur moi

    alors là je sais que tu seras toujours à mes côtés et m’apprendra à voler

     

     

    ©Christiane

     

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