Quelle panacée à tous nos maux

que bien de mots suffisent pour nous guérir

laissons alors mère nature faire les choses

il y a alors là assez d’oxygène en ce remède

 

 

Ma plume a-t-elle assez de panache

pour que celle-ci crache son encre

avec finesse et délicatesse

dévoilant l’amour que j’adresse

 

 

Ma poésie n’est pas plus belle que la vôtre

Il est important qu’elle touche l’âme

qu’elle caresse l’art d’une main maîtresse

qu’elle effleure votre oreille comme une mélodie

 

 

Un peu de moi, un peu de romance

Un peu de rêves, d’intimité

de mon passé, de mes vérités

de mes espoirs au désespoir

 

 

Mais voici l’éveil d’avril

Encore un peu fragile, mais toujours aussi docile

comme une funambule sur son fil

j’équilibre en rime le tracé de ma vie qui défile

 

 

Je suis dans mon univers et mes pensées

comme l’araignée sur sa toile

je me dévoile et dessine en tenue intégrale

De la lueur du jour, jusqu’à la belle étoile

 

 

Je suis la croqueuse de mots

Je n’oublie ni le passé, ni le présent

l’avenir, nulle ne peut encore le prédire

juste l’inventer, le rêver, on ne pourra y échapper

 

 

La blessure secrète reste au fond de mon cœur

La poésie m’a aidé à la libérer

Tous ces sentiments écorchés d’avoir aimé et tout donner

Je n’ai rien à regretter, j’ai tout pris, mais j’ai appris

 

 

Le printemps maintenant fait bourgeonner des idées

pourquoi ne pas renaître, refleurir et chanter

écrire, créer, composer des poèmes

faire exploser nos expressions en une merveilleuse révolution

 

 

Oui la solution est là à tous nos maux

encore des mots, toujours des mots

Osons, dévoilons nos joies, nos souffrances

Enflammons tout ce que nous ressentons en une composition

 

 

© Christiane