Poétesse devant feuille blanche

attendant que le déclic se déclenche

plume à la main, pour que se découle l’encre

pour écrire sans tâche, des petits mots en prose à l’eau de rose

 

Parlerais-je d’amour qui dure toujours

ou d’aventure d’un jour ou d’un d’été

au gré de ma fantaisie je vous en prie

laissez-vous bercer par mes écrits insensés ou rêvés

 

J’ai aimé durant ma vie

caresser mes plus belles envies

mais aussi pleurer à chaude larme

de mes espérances par trop d’insistance

 

aujourd’hui je suis et demain je serais là

avec ma tendresse et mes rimes emportées par le vent

avec un mari et un enfant devenu grand

et dans mes rêves éphémères la venue d’un amant

 

Comme l’abeille je butine prenant ci et là

des parcelles d’idées, et des mots d’amour

et récolte dans ma cervelle cette douceur de miel

qui vous tient en éveil, et parfois vous émerveille

 

Et je m’aperçois qu’en fait la page se remplit

et se colore de quatrains multicolores, en noir et en bleu

suivant mon humeur, mon bonheur ou mes malheurs

Je suis l’arc-en-ciel mêlant le rire et les pleurs

 

Je m’invente des histoires rocambolesques ou romanesques

l’imagination est libre de ma passion

que ferais-je de mes dix doigts si je ne peux écrire pour toi

Je ne serais jamais célèbre quoi que… Qui sait l’avenir espère

 

La plus belle richesse n’est-elle celle que l’on possède

Parfois de peu on se sent prospère

Même si les billets verts nous offrent une vie facile

La société nous les reprend de toute manière en faisant la guerre

 

Vivre de nature et de mélodies

de rêves et se sentir sereines

vivre en paix, aimer, composer

La poétesse n’en a jamais assez

 

©Christiane