Si mon histoire se résumerait en un seul mot

Cela serait, je l’aime.

Une chanson d’amour qui s’écoute tous les jours

Des sentiments avec lesquels on se défend

De ne jamais l’oublier, ils ressurgissent du passé

 

Mon histoire est pour certains banal.

Un amour flamboyant qui m’a fait mal

Et pourtant, il est encore dans ma mémoire.

À revoir son visage dans mes rêves et le jour

 

Comment a-t-il pu s’éloigner de moi ?

N’étais-je pas assez bien pour lui

Notre destin, était-il dessiné d’avance

La différence d’âge était sans importance.

 

Où est l’erreur ? De cette histoire de cœur

De t’avoir aimé si fort, et d’avoir voulu t’appartenir

N’étais-je pas pour toi, une simple aventure ?

Encore ce soir, je me demande pourquoi.

 

Non, je ne peux l’oublier.

Chaque heure et seconde du fait encore partie de mon monde

J’en ai même oublié de vivre pour le meilleur.

Mon histoire de cœur a laissé une immense douleur.

 

Je suis physiquement là et toi, tu n’es plus.

Notre adieu fut les larmes de mon naufrage.

Et ton image flotte au-dessus des nuages

Suis-je malgré tout encore au fond de ton âme

 

De t’avoir aimé, ne me laisse qu’un seul regret

C’est de ne pas avoir été, la femme que tu voulais.

Et tu es parti, sans plus vouloir revenir.

Et je voulus en mourir pour ne plus souffrir.

 

Mon histoire, je l’ai trop souvent raconté

Dans mes poèmes, mes paroles s’étalaient.

Du vécu à mes fantasmes, j’ai laissé des traces.

Mon âme dévoilée à nu, tu ne les liras plus

 

Je suis dans l’obscurité et toi dans la lumière.

Il suffirait d’un rien pour raviver la flamme.

De l’envie et le désir d’exister encore

D’écrire à nouveau pour tous ceux qui aiment

 

Mon histoire est au bout de ma plume.

Quelques gouttes de sang et de noirceurs

L’encre de mes, je t’aime que l’on connaisse par cœur

De mon bonheur à mes malheurs, il me reste l’envie à écrire toujours.

 

Mon petit colibri tu as butiné tellement de fleurs

que notre histoire était la meilleure

un petit goût de miel , je t’ai laissé

et t’ai appris ce qu’était aimé

 

©Christiane