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Je me souviens de ma tendre enfance
Où je me réjouissais de la venue du père Noël
Les années ont passé et je ne retrouve plus cette magie
Où l’ambiance était festive, les décors n’ont pas changé
Mais les intentions sont disparues
La vie, la société nous ont tous pris
Même nos pleurs dans nos malheurs
Je ne vois plus cette fin d’année avec les mêmes yeux
Je me sens juste triste de ne plus pouvoir offrir
Ce que mon cœur et ma main pouvaient encore faire
Un pied de sapin dégarni de paquets enrubannés
Un sapin décoré juste pour admirer et faire semblant
Juste une ambiance où personnes ne dansent ni chantent
Un réveillon à passer, puis s’en viendra quelques jours à attendre
Pour un passage à l’an nouveau, une nouvelle année avec nos joies et nos peines
On parle de Magie dans nos fêtes
Juste des étincelles furtives, juste un pétillant sortant de nos verres
Un repas que l’on partage en solo ou en duo
Ou encore pour les plus chanceux avec d’agréables compagnies
Dans une ambiance conviviale Où tout le monde s’amuse, rit,
Oui je me souviens de ma tendre enfance et des traditions
La gaieté et le bonheur d’être rassemblé et de discuter
Où tout le monde y mettait du sien pour une soirée réussie
Lorgnant sur l’horloge pour les 12 coups de minuit
Où tout le monde s’offrait son petit présent en s’embrassant
Je ne connais plus cela maintenant que j’arrive passé mes 60 ans
Je profite juste ce que le moment veut bien m’offrir
Les heures s’écouleront avec mes souvenirs d’antan
Aux personnes que je ne verrais plus
Je serais là avec ce manque, dans une existence bien pesante
©Christiane
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Il y a longtemps que j’avais banni ma plume
L’encre d’amour avait séché
Elle se met pourtant à recouler sur le papier
L’amour blessé a pu se soigner pourquoi devrais-je renoncer à aimer
J’ai encore des étoiles dans les yeux
Des papillons dans le ventre
Et de la chaleur au cœur
Pour encore parler d’amour la nuit et le jour
Si la réalité l’emporte sur le rêve
Le désir est toujours ardent par moment
Je ne suis libre que de mes écrits
Pour apporter des sentiments à autrui
Ce sont souvent des déclarations simples
Pourquoi chercher des mots savants que personnes ne comprend
Aimer en fait ce n’est pas si compliqué
Les yeux, les mains, le corps parlent d’eux même
Deux êtres qui se regardent qui se touchent
N’ont pas besoin de mots, tout se devine
Nos sens nous dirigent et nous fusionnent
Dans nos désirs, notre passion, dans notre union
Le petit câlin du matin qui fait du bien
Les nuits de tendresse en nuit d’ivresse
La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure
La poète est la maîtresse des caresses intimes
Mon âme a son secret et ma vie à son mystère
Mon bol d’air frais est mes mots doux et mes baisers dans ton cou
Ma déclaration d’aimer est celle qui t’est destiné
Sans elle, jamais nous aurions pu exister
Merci la vie de ce que j’ai vécu
J’ai découvert l’amour, la tendresse, les caresses
Tout cela dans un océan du passé au présent
L’encre de ma plume et le sang de ma chair couleront encore dans quelques poèmes
©Christiane
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Autant de fois où j’ai pu t’écrire
Je voyais ton visage me sourire
Et tes yeux si bleus qui me laissaient espérer
Que nous deux on se serait aimé pour l’éternité
Te caresser du bout des doigts
Un souffle dans le cou et un baisé si doux
Mon corps contre le tien
Et nous deux nous étions bien
Autant de fois que l’on s’est chamaillé
Où bien des fois tu m’as fait pleurer
Combien de fois je t’ai détesté
Pour revenir t’implorer de m’aimer
Autant de fois que j’ai pu entendre ta voix
J’étais encore trop loin de toi
L’amour à distance est une vraie pénitence
Un mélange de désirs et de souffrance
Si ma vie avait rimé avec liberté, tu n’aurais jamais été solitaire
Nos sentiments auraient été prospères
Je serais venue de suite te retrouver
Et plus jamais on ne se serait quitté
Autant de fois oui autant de fois j’y repense encore
Tu as bien été le seul, mon plus beau roman, mon seul amant
Qu’encore ce soir, je ferme les yeux et te revoit comme si tu étais encore là
Devant moi, comme autrefois derrière cet écran je t’attends
Je n’arrive pas à faire mon deuil
Les années passent et tu es ancré en moi
Ma mémoire est le coffre-fort de nos souvenirs
Que bien des fois j’aimerais mieux mourir que de souffrir
©Christiane
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